Dans sa préface, Lydie Dattas parle d'Alexandre Romanès comme d'un « intuitif » qui « déroute la raison ». En effet, les petites histoires gitanes, les dits, les aphorismes rassemblés ici offensent souvent la logique cartésienne, sinon les pensées et les mœurs des « gadjé ». S'il fait la leçon à une civilisation qui offense le cœur plus souvent qu'à son tour, c'est avec raison. Sa parole est simple, efficace et parfois même déplacée pour le sédentaire ! Mais elle fait respirer souvent un air plus frais et chaleureux que celui qui nous est donné.